Thérapeutique naturelle

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Anémie

Asthme

Diabète 

Hypertension artérielle

Sinusite

Tuberculose

Ulcère variqueux

                  

ANEMIE      

  

Voir aussi : Atonie , Chlorose , Convalescence.

Description : mauvaise qualité ou appauvrissement du sang ; diminution des globules rouges.

Carences éventuelles ; vitamines B , fer , cuivre , arsenic , cobalt , phosphore.

Phytothérapie :

Usage interne : Patience (racine en poudre ) + Ortie piquante (feuilles en poudre) mélange en partie égales ; 2 g du mélange à avaler aux 2 repas.

Tisane : Marrube blanc (plante) + Germandrée (plante) + Fenugrec (semences) +Pervenche (plante) + Quinquina (écorce) + Luzerne (feuilles) + Lichen d'Islande +Sauge (feuilles) + Consoude (racine) + Ortie piquante (feuilles) + Prèle mélange à parties égales ; emploi sous forme de vin

60 g de mélange pour 1 litre a 14° ; macérer pendant 8 jours passer : boire 50 cc par jour au début d'  un repas (ou 5 g du mélange par tasse d'eau en décoction légère).

Aromathérapie :

Usage interne : essences de Citron + Thym + Serpolet + Eucalyptus ; mélange en 2 parties égales ; 2 gouttes à avaler 3 fois par jour avec un excipient approprié.

Usage externe : essences de Menthe + Cumin + genièvre en bains.

Compléments alimentaires : aliments riches en fer et en phosphore : épinard, carotte, persil , céréales, pois, pollen de fleur (1 cuillère à café par jour) laitue, cresson, luzerne, lentilles, dattes, figue, millet, betterave rouge, levure de bière alimentaire, asperges, soupe d'avoine, algues laminaires, crustacés, foie de poule, farine de poisson, coquillages, légumes crus variés : 1 fois par jour + ail (contient de l'arsenic), jus cru de luzerne, lierre terrestre (2 à 3 cuillères à soupe par jour).

              

En cas de neutropénie, il y a un risque d'infection qui peut être prévenu par des techniques naturelles de prévention des infections : usage du citron (en cures ou de manière régulière en citron-miel), usage régulier du thym (infusion), bain de siège froid quotidien, désintoxication du foie (artichaut, pissenlit, menthe, (feuilles); chicorée, (racines) ) ou bien une tisane spécifique pour le foie (Voir article "Phytothérapie - Quelques tisanes" sur ce blog : ).

              

L'argile est entre autres réputé pour son action sur la reconstitution des globules rouges du sang : En un mois d'argile par voie interne on assiste à une impressionnante augmentation des hématies, mesurable par la numération globulaire. Ces résultats s'obtiennent cependant en associant la cure d'argile avec la réforme alimentaire (arrêt du tabac, arrêt de tout alcool (y compris vin), arrêt total de la viande sauf le poisson, fruits et légumes en quantité, céréales).

Nous renvoyons à l'article "Argile" de la catégorie "Thérapeutique naturelle" sur ce blog : .

Pour le cas particulier de l'anémie, l'argile par voie interne se prend de la manière suivante :

La dose journalière moyenne est d'une cuillerée à café pour les adultes, et une demi-cuillerée pour les enfants juqu'à 10 ans. L'argile par voie orale se prépare la veille en laissant reposer la nuit. Mettre une cuillerée à café d'argile (verte surfine, ventilée) dans un demi-vere d'eau non bouillie. Utiliser un verre en verre épais et une cuillère en bois (pas de métal).

Prendre l'argile le matin, dès le réveil, à jeun.

Si seulement l'eau de surface est bue, les précautions sont les plus réduites : éviter la consommation de paraffine dans les 15 jours qui précèdent, ou d'aliments gras en même temps ou dans les jours qui suivent.

Si un liquide partiellement mélangé ("lait" d'argile) est bu, les précautions doivent être multipliées.

Il peut être risqué de boire l'intégralité du liquide, tant que l'alimentation n'est pas intégralement réformée depuis un moment. Il faut d'abord réformer l'alimentation selon les indications ci-dessus.

Il ne faut pas associer la cure d'argile avec un traitement médicamenteux, ni avec un traitement homéopatique. Il faut faire confiance à un traitement intégralement naturel.

Après une cure de 3 semaines d'argile associée à une tisane pour le foie, on marque une semaine de repos, puis on reprend l'argile en même temps qu'une tisane "Assimilation" (Voir article "Phytothérapie - Quelques tisanes" sur ce blog).

                                   

L'argile est une substance vivante, donc pourvue de cette intelligence de la nature qu'a laissé entrevoir le Dr Alexis Carrel en démontrant que des cellules isolées pouvaient reproduire des édifices qui caractérisent les organes. "Si, écrit-il,d'une goutte de sang placée dans du plasma liquide quelques globules rouges, entraînés par la pesanteur, s'écoulent comme un petit ruisseau, des rives se forment bientôt autour de ce ruisseau. Ces rives se couvrent ensuite de filaments de fibrine, et le ruisseau devient un tube où les globules rouges passent comme dans un ruisseau sanguin. Puis, des leucocytes viennent se coucher à la surface de ce tube, l'entourent de leurs prolongements, et lui donnent l'aspect d'un capillaire muni de cellules contractiles. Ainsi, des globules sanguins forment un appareil circulatoire, bien qu'il n'existe ni coeur, ni circulation, ni tissus à irriguer. Les cellules ressemblent à des abeilles qui construisent leurs alvéoles géométriques, fabriquent leur miel, nourrissent leurs embryons, comme si chacune d'elles connaissait les mathématiques, la chimie, la biologie, et agissait dans l'intérêt de toute la communauté. Cette tendance à la formation d'organes par leurs éléments constitutifs est, comme les aptitudes sociales des insectes, une donnée immédiate de l'observation. Elle est inexplicable à l'aide de nos concepts actuels."

    

Il ne faut pas oublier de signaler, pour ceux qui en ont la possibilité, que tout séjour à la montagne, en altitude, favorise l'augmentation du nombre de globules rouges.       

       

ASTHME

               

Lorsque le foie fabrique des poisons, ou lorsqu'il ne parvient pas à filtrer les toxines, des troubles allergiques peuvent survenir. Les toxines ainsi élaborées ou préservées atteignent les centres nerveux ou endocriniens, déclenchant une réponse de leur part, comme les troubles allergiques. Des manifestations hormonales peuvent atténuer ou accentuer ces troubles.

Si les crises surviennent le plus souvent par suite d'excitations en provenance de l'extérieur, ce ne sont là que des causes secondaires, et l'on décèle toujours un dérèglement de la fonction hépatique chez l'asthmatique.

L'asthme peut revêtir un aspect très dangereux, le cœur s'épuisant à soutenir des crises de plus en plus fréquentes. On peut ainsi arriver à un état d'épuisement extrême. L'asthmatique finit par craindre le retour des crises. La moindre gêne respiratoire provoque tout de suite l'anxiété. L'asthme est certainement moins la traduction d'une angoisse inconsciente que cette angoisse est simplement consécutive à la première crise.

La gêne est surtout ressentie à l'inspiration. Les crises débutent souvent la nuit. Très souvent après la crise survient une toux grasse, s'accompagnant d'expectorations et de mucosités. Les expectorations peuvent devenir chroniques. La répétition des crises d'asthme peut aboutir à la distension des alvéoles. Cet emphysème se manifeste par une gêne respiratoire et une prédisposition aux bronchites et affections pulmonaires.

Il faut avoir recours à la tisane "Asthme - bronchite chronique" (voir article).

Il est possible d'utiliser d'autres plantes dont l'effet sera non négligeable. Les plantes du mélange peuvent être employées isolément, ainsi que : thym, romarin, lavande, gui, coquelicot, millepertuis. Sucrer au miel (lavande, origa, pin, sapin, romarin).

Il est possible de débloquer le dos de l'asthmatique par un massage doux et prolongé (15 à 20 minutes). Tâter le dos centimètre par centimètre pour découvrir tous les points douloureux. Terminer la séance par un massage large, circulaire, en partant de la colonne vertébrale, les deux mains à plat.

Il est possible d'avoir recours aux fomentations. Tremper une serviette éponge dans l'eau chaude presque bouillante et poser une compresse carrée sur le dos. Faire se succéder les compresses pendant quinze à vingt minutes.

Une bonne précaution consiste à prendre des infusions de thym, de feuilles d'oranger bigarade, ou la deuxième tisane "Asthme - rhume des foins" (Voir article "Phytothérapie - Quelques tisanes sur ce blog : ) : deux ou trois tasses par jour entre les repas.

Il est possible de faire des lavages de nez avec une décoction de thym.

Il faut naturellement arrêter le tabac, et si possible, entreprendre une réforme alimentaire.

La troisième tisane pour le foie "Foie - circulation" sera prise à raison d'une tasse après chacun des principaux repas (Voir article "Phytothérapie - Quelques tisanes" sur ce blog : ).

Les cataplasmes d'argile tiède sur le foie sont possibles (gardés toute la nuit). Le cataplasme de son et feuilles de lierre grimpant, appliqué en ceinture sur foie et estomac, donc près du plexus solaire, agit heureusement en relâchant le diaphragme et les muscles inspirateurs.

Alterner une semaine sur deux l'argile par voie buccale (une cuillerée à café dans un demi-verre d'eau), avec une cuillerée à dessert d'huile d'olive dans le jus d'un demi-citron, le matin à jeun.

Toujours le matin, le bain de siège froid (18-20 °C) pendant trois minutes peut être adopté pendant le traitement.

Quelques séances d'acupuncture peuvent être utiles.

La guérison est longue, et implique une sérieuse persévérance toujours récompensée.  

                

DIABETE

                         

Les diverses formes du diabète ont toute une origine commune, et le traitement de fond sera toujours le même, que le diabète soit dit fruste, gras, sucré, azoturique, insipide, maigre, nerveux, rénal.

L'origine la plus communément admise est une altération des îlots de Langerhans, qui font partie du pancréas.

La stimulation des fonctions pancréatiques se traduit par l'amélioration de l'état du diabétique.

Cependant, le pancréas ne suffit pas à l'élaboration des hydrates de carbone, et d'autres glandes y contribuent : glandes salivaires, parathyroides, glandes de la muqueuse de l'estomac, rate, foie et vésicule biliaire.

D'autre part, certaines glandes endocrines exercent une influence sur la régulation de la glycémie. L'adrénaline, sécrétion des surrénales, augmente le taux de la glycémie. Le cortex des glandes surrénales contribue à la constitution de réserves en glycogène, par l'élaboration de diverses substances dont la cortisone. La thyroxine, émise par la thyroïde, augmente le taux de la glycémie. Un dérèglement de l'hypophyse peut donner naissance à des sécrétions neutralisant l'insuline en provenance du pancréas.

Le test habituel de diagnostic du diabète est le taux de sucre dans les urines ou le sang. Cependant, ce repère ne permet pas de situer l'état pré-diabétique, qui est le plus facilement curable. D'autres signes précurseurs, significatifs de troubles nutritionnels, annoncent aussi bien le diabète que la tuberculose.

L'obésité précède souvent le diabète de l'adulte. La surcharge des réserves graisseuses entrave la mise en réserve du glucose, ou sa bonne utilisation. D'autre part, l'abondance de graisses dans l'alimentation oblige le pancréas à intensifier la production de stéapsine par exemple, cette sécrétion ayant lieu au détriment de la sécrétion d'insuline par exemple.

Dans certains diabètes, le pancréas fonctionne normalement, mais c'est l'action de l'insuline sécrétée qui est neutralisée, ou bien sa sécrétion se trouve ralentie. Ainsi l'origine du diabète peut être antérieure à la dégradation des fonctions pancréatiques.

Le rôle du foie dans la transformation et le stockage des sucres est capital. C'est le foie qui transforme protéines et hydrates de carbone en glycogène, puis reprend le glucose qui en résulte.

La défaillance du pancréas se traduit par des troubles du métabolisme des amidons; mais on a pu observer l'apparition de manifestations diabétiques alors que les fonctions pancréatiques semblaient encore normales. 

L'altération des îlots de Langerhans du pancréas est souvent due à la persistance de l'élévation du taux de sucre sanguin. Cette élévation du taux de sucre sanguin peut découler d'une tentative de défense contre l'état de dénutrition. Cette dégradation du pancréas serait donc elle-même un effet d'une déficience initiale des fonctions hépatiques de transformation.

L'expérience a démontré l'efficacité des traitements naturels du foie sur des affections en apparence très distinctes.

Le diabète est en relation avec des anomalies de tant d'organes et de systèmes qu'il semble plus logique d'exercer le principal de l'action curative sur celui qui les recoupe tous. Un traitement convenable du foie interviendra sur les causes réelles. Des mesures secondaires seront inspirées par les réactions suivant les premières interventions curatives.

                

Nous présentons ici quelques options de phytothérapie.

L'action des plantes est diverse : certaines favorisent la baisse de la glycémie, d'autres de la glycosurie. L'objectif principal est l'amélioration des fonctions de synthèse et d'assimilation.

Il est utile de limiter l'extension de certains symptômes, mais il est encore plus utile d'effacer ce qui entraîne ces symptômes.

La glycémie est d'abord une réaction de défense d'un organisme carencé. Il faut donc que cessent ces carences. Le vrai remède est donc celui qui placera l'organisme dans les meilleures conditions d'utilisation des éléments nutritifs.

Une des plantes les plus utiles, non seulement dans le diabète, mais dans tous les troubles de la nutrition, est le fenugrec. Agissant à la fois sur le pancréas et la vésicule biliaire, il en stimule les sécrétions.

Le fenugrec s'utilise au moyen d’une bonne cuillerée à soupe de semences dans deux tasses d'eau; cuire à feu doux jusqu'à réduction de moitié. Prendre le matin à jeun, une semaine sur deux, et cela des mois durant. Dans l'amaigrissement, le fenugrec contribue à la reprise du poids, si l'on poursuit assez longtemps son usage, car son action est lente.

D'autres plantes sont utiles à des titres divers. Ce sont : géranium robert, noyer, eucalyptus, airelle (feuilles), renouée, valériane, haricot (cosses), aigremoine, alchimille. On peut les utiliser en boisson de table, à la dose de 40 gr par litre d'eau. Bouillir légèrement et infuser.

Les mélanges peuvent présenter plus d'efficacité, les plantes associées multipliant leurs effets. Ainsi les tisanes "Assimilation - dénutrition I et II" (voir catégorie "Phytothérapie", article "Phytothérapie - Quelques tisanes" sur ce blog : ). Ces deux tisanes s'utilisent comme boisson de table, aux repas ou entre, froides, tièdes ou chaudes. L'usage de ces deux boissons pourra être alterné: un mois l'une, un mois l'autre; ou une semaine l'une, une semaine l'autre.

Ceux qui ne supportent pas l'amertume peuvent prendre la tisane pour le foie "Foie - insuffisance hépatique" (voir catégorie "Phytothérapie", article "Phytothérapie - Quelques tisanes" sur ce blog : ), pendant une semaine par mois, une tasse après chaque repas.

La tisane "Foie - engorgement" (Idem : ) est très efficace, en cure de trois semaines, deux ou trois fois par an, une tasse avant chacun des deux principaux repas (froide ou chaude).

            

Les remèdes classiques naturels restent applicables au diabète :

Indépendamment de ses propriétés absorbantes ou revitalisantes, l'argile s'oppose à l'acidification des humeurs. Par voie buccale, le matin à jeun, prendre une cuillerée à café d'argile dans un demi-verre d'eau, après repos la nuit, en alternance avec le fenugrec. Si l'argile n'est pas supportée le matin, la prendre un quart d'heure avant le repas du soir, qui ne devra pas comporter de graisses.

Il est possible d'avoir recours à des cataplasmes d'argile sur le foie. Chaque soir sur le foie, le cataplasme peut être déplacé sur le pancréas deux soirs par semaine.

Il est possible d'appliquer un cataplasme du foie à la rate, en ceinture (cinq poignées de son et deux de feuilles de lierre grimpant; cuire une dizaine de minutes avec un peu d'eau, puis appliquer chaud dans une mousseline).

Le bain de siège froid pendant la durée de la cure permet d'accélérer les échanges, ce qui n'est pas à négliger devant la profondeur de la perturbation des fonctions de nutrition que l'on peut constater dans le diabète.         

          

HYPERTENSION ARTERIELLE

                                       

Le mécanisme de régulation de la tension artérielle est sous l'influence du système neuro-sympathique. Cette régulation est assurée par l'équilibre entre les éléments modérateurs et les éléments accélérateurs. Si le système "freinateur" vient à faillir, la tension monte.

La réforme de l'alimentation joue un rôle important. Si la réforme de l'alimentation reste sans effet, il peut s'agir d'une atteinte du système nerveux; un certain délai est alors nécessaire pour le régénérer et le déconditionner.

Chez les vieillards aux artères durcies, l'hypertension n'est parfois que la traduction d'un effort de l'organisme pour assurer son irrigation.

Les chiffres sont sujets à interpétation et parfois à caution. Un professeur dépassa les 90 ans malgré une tension de 25. Les chiffres sont moins importants que les troubles enregistrés. Ces troubles ne sont pas toujours ressentis en même temps. Ce peut être un simple mal de tête, revenant périodiquement, ou des étourdissements, des pertes d'équilibre, des vertiges. Apparaissent aussi des troubles visuels : mouches volantes, filets lumineux, parfois interruption passagère de la vision (amaurose). Egalement des palpitations, des battements ressentis dans les artères, des essoufflements non justifiés, une sensation d'oppression, et parfois d'angoisse. Citons encore la compression des tempes, des bourdonnements d'oreilles, l'impression de refroidissement des extrémités, le phénomène des "doigts morts", des crampes, des mictions plus abondantes la nuit.

Chez les sujets jeunes, l'hypertension peut être consécutive à de graves lésions rénales. A l'inverse du vieillard, elle indique un fléchissement des défenses et survient souvent en période de fatigue de l'organisme.

En ce qui concerne l'alimentation, à moins d'une situation très grave, il n'est pas nécessaire de supprimer totalement le sel. Le sel marin est plus utile que les sels médicamenteux de remplacement. Il suffit de réduire l'usage du sel, et d'éviter de le cuire.

Les aliments les plus favorables sont l'ail, le citron, le riz, le persil, le cassis, la poire. On ajoutera largement ail et persil dans les plats.

Le matin à jeun, prendre une tasse d'eau dans laquelle on aura mis, la veille au soir, trois ou quatre gousses d'ail râpées (commencer par une demi-gousse, et augmenter progressivement la dose).

Les plantes les plus actives sont l'olivier, l'aubépine, le cassis (feuilles), le gui, la bourse-à-pasteur. Cependant, au traitement spécifique, il faut préférer celui qui tend au rétablissement des fonctions perturbées; aussi faut-il privilégier les tisanes pour le foie, les reins, les intestins. Des reins insuffisants et un intestin encombré contribuent à l'élévation anormale de la tension.

Avec l’hypertension, des accidents peuvent survenir, notamment des ruptures de vaisseaux. Avec les vaisseaux irrigant le cerveau ou le cœur, les conséquences sont sérieuses. Il est donc utile de prévoir des mesures de précaution susceptibles de prévenir de tels accidents. Une des plus efficace est le bain de pieds avec une décoction de vigne rouge, à prendre tous les jours (et même deux fois par jour si nécessaire), pendant quinze à vingt minutes chaque fois. Dès que la situation est améliorée, en réduire la fréquence, mais en conserver au moins deux par semaine.

Quelques gouttes dans l’œil d’une décoction de feuilles de plantain, font baisser la tension oculaire (notamment en cas de glaucome).

En cas de troubles localisés dans la tête, on appliquera de l’argile à la nuque, en même temps que l’on ajustera un « casque » de feuilles de chou (détacher les feuilles d’un chou vert ou rouge, couper la grosse côte, poser trois épaisseurs de feuilles superposées sur la tête, puis bander pour maintenir en place). Le tout sera gardé toute la nuit.         

                                      

SINUSITE

                 

La sinusite est une inflammation des sinus.

Le premier symptôme est un écoulement nasal. Normalement le liquide est clair comme de l’eau.

SI le liquide est purulent, il y a une infection, et non pas seulement une inflammation. Il faut commencer par passer à la diète, puis retirer définitivement le lait et la viande de l’alimentation.

Après le simple écoulement nasal d’un liquide clair comme de l’eau, les autres symptômes sont dans l’ordre : fatigue des yeux, nez bouché (besoin de se moucher), déplacement vers l’intérieur et l’arrière, maux de tête, fièvre, atteinte de la gorge, atteinte de l’ouie, atteinte de la voix.

A partir de là, si la douleur de la gorge à la déglutition dure, c’est une angine. Mais l’angine commence normalement par la gorge, tout simplement. L’angine normalement ne commence pas par un écoulement nasal. Une sinusite qui se transforme en angine était une angine dès le départ, et il y avait de la fièvre dès le début.

On peut distinguer l’angine de la sinusite par la fièvre immédiate.

L’angine demande un traitement, car le risque de complications articulaires et cardiaques n’est pas nul. Il faut donc un médicament tout de suite, dès le début des douleurs et de la fièvre, afin d’éviter d’éventuelles conséquences irréversibles. L’angine n’est pas anodine.

Pour information, il est interdit de s’automédiquer plus d’1 gramme d’aspirine par jour pendant trois jours de suite. Au-delà, si la fièvre persiste, il est impératif de consulter un médecin, sous peine d’une atteinte difficilement réversible.

Pour revenir à la sinusite, il faut dès le début de l’écoulement nasal passer à la diète : cesser toute alimentation, et tout au long de la journée : tisanes de thym, eau citronnée froide ou chaude avec du miel, sans oublier une tisane pour le foie. La sinusite a pour origine un encombrement du foie.

L’écoulement nasal et le nez bouché se traitent localement par des lavages des narines à l’eau salée.

Les douleurs à la déglutition se soignent localement par des gargarismes d’eau très salée, ainsi que d’eau citronnée.

La fièvre peut être diminuée par des bains de siège froids, dans une pièce chauffée.

Il peut se produire des courbatures fortes pendant un jour et une nuit, avec fièvre.

En laissant le corps lutter, la sinusite disparaît en trois jours, sans avoir absorbé aucun médicament.

Au-delà de deux jours de fièvre, il faut consulter un médecin, car la sinusite commence sans fièvre. Il n'y a donc pas plus de deux jours de fièvre pour faire disparaître la sinusite.

Il faut ensuite reprendre une alimentation d’abord de jus de fruits et de légumes, puis de pommes cuites, puis de fruits et légumes crus, puis de légumes cuits. Attendre quelques jours avant de reprendre le pain et les œufs-laitages.

Si la sinusite devient chronique, il faut réformer l’alimentation vers une alimentation végétarienne, et prendre une tisane pour le foie.     

                

TUBERCULOSE

                      

D’une part, « Le contrôle des maladies infectieuses ne date pas de la vulgarisation des antibiotiques. La mortalité due à de nombreuses affections a commencé à baisser en Europe occidentale bien avant l’acceptation de la théorie du germe dans la maladie. » (Dr R. Dubos, médecin biologiste américain d’origine française). « En Europe en 1845, la mortalité était de 500 pour 100 000, puis en 1900 le taux est passé à 200 pour 100 000, puis en 1945, le taux est passé à 50 pour 100 000. La thérapie scientifique n’avait pas encore été employée à cette époque. ». Traiter la tuberculose dans le cadre des méthodes naturelles n’est donc pas insensé.

D’autre part, puisque les autorités ont décidé de supprimer le BCG, alors même que la tuberculose revient en France (en Ile-de-France) et sous une forme plus difficile à soigner que la forme jusqu’à présent connue, puisque les autorités ne prévoient pas de développer un nouveau BCG, il devient utile de rappeler ici les moyens de guérir la tuberculose par des méthodes naturelles, de manière alternative aux neuf mois d’antibiotiques déjà pratiqués, pour les cas où ce traitement par antibiotiques s’avérerait inefficace.

                                       

Voici donc ces méthodes naturelles du traitement de la tuberculose.

Une tuberculose traitée avec des médicaments spécifiques n’est jamais totalement guérie ; un réveil est toujours possible.

Il est difficile de ne pas constater les résultats des méthodes naturelles.

Le Dr Dubos remarque que le génie de Koch et Pasteur fut d’imaginer des situations expérimentales se prêtant à la démonstration de leurs hypothèses, « situations où la rencontre de l’hôte et du parasite suffisaient pour provoquer la maladie ». Leurs successeurs continuèrent à minimiser dans leurs tests l’influence de facteurs susceptibles de dissimuler l’activité des agents infectieux observés.

On s’est ensuite installé dans le dogme de la contagiosité, alors que des personnes vivent auprès des plus grands malades sans être touchés.

Cette notion de la contagion a conduit à des situations inhumaines (isolement du malade, ségrégation, éloignement des enfants, dispersion de la famille, opprobe de celui qui est accusé d’être à l’origine de la contamination de son entourage).

                 

Un organisme déjà saturé de toxines ne supporte plus celles qui viennent de l’extérieur. De plus ces germes exogènes constituent autant d’agents d’excitation de ses propres éléments de morbidité.

La contagion est donc d’abord le fait d’un terrain affaibli, où les défenses sont amoindries.

Ceux qui disposent de défenses convenables ne craignent pas les germes pathogènes exogènes. Salive, sucs gastrique, biliaire, pancréatique, sécrétion intestinales, sueur : peu de germes résistent à ces sécrétions. Ces sécrétions peuvent cependant voir leur efficacité réduite par l’introduction de médicaments perturbateurs tels que les antibiotiques et même les antiseptiques. Par exemple un dentifrice chimique neutralise les ferments de la salive.

                        

La première réforme doit être celle des idées reçues. Il faut abandonner l’idée d’une origine exogène de la maladie, pour accepter l’idée que la maladie est le résultat de certaines déviations, acquises ou transmises par les ascendants.

Le rôle de l’hérédité ne peut être ignoré dans la tuberculose, non pas d’un point de vue génétique, mais plutôt à cause des habitudes familiales de vie, dont les plus mauvaises. En effaçant ces mauvaises habitudes, on parvient à faire cesser le caractère de fatalité de cette hérédité.

On a longtemps considéré la tuberculose comme la maladie du taudis. Cependant une maison confortable où l’on mange une nourriture malsaine, des boissons nocives, où l’on respire la fumée du tabac, où l’on se dispute, et où l’on abandonne les enfants est également un taudis. La misère physiologique n’est pas le seul résultat de la misère matérielle, même si cela est souvent le cas.

                              

Un tuberculeux qui raconte l’historique de sa maladie signale toujours que l’atteinte pulmonaire a été précédée d’une longue période de désordre hépatique avec dérèglement intestinal.

Les aliments n’étaient plus tolérés « vivants » ; il fallait les dénaturer par la cuisson. La dénutrition qui s’ensuit fait apparaître la tuberculose. Les cellules affaiblies donnent naissance aux fameux bacilles, qui ne viennent pas de l’extérieur mais sont le produit d’une culture sur terrain morbide.

Les bacilles attaquent la paroi pulmonaire, là où manque la protection en silice. A la suite d’un traitement antibiotique, les bacilles les plus résistants ont la voie libre, puisque les plus fragiles ont été détruits.

                              

La méthode naturelle nécessite un minimum de réserves vitales et un système défensif actif. Il ne faut donc pas abandonner brusquement le traitement médicamenteux au profit de la méthode naturelle. Il faut profiter d’une accalmie dans la maladie et dans les prescriptions, pour entreprendre une réforme assidue des conditions de vie.

                

Pour commencer, les soins à l’appareil digestif sont nécessaires :

-           Argile par voie buccale (avant un ou deux repas, une ou deux cuillerées à café par jour : laisser reposer la préparation une nuit et boire le lendemain l’eau de surface, sans mélanger et sans boire le fond)

-           Pour améliorer la fonction vésiculaire : prendre le matin une cuillerée à dessert d’huile d’olive, avec le jus d’un demi-citron, une semaine sur deux. L’autre semaine prendre du fenugrec (une cuillerée à soupe dans deux tasses d’eau, réduire de moitié), qui agit sur le foie et le pancréas, afin d’améliorer l’assimilation. Prendre en plus une tisane pour le foie.

-           Chaque soir appliquer un cataplasme de son et lierre grimpant sur le foie et la région de l’estomac. S’il ne gêne pas, le garder toute la nuit.

                     

La méthode naturelle englobe l’ensemble des fonctions, cependant, en plus de régulariser les fonctions et stimuler les défenses, un traitement local est nécessaire pour freiner l’évolution de la maladie en période aigue :

-           Infusion de fleurs de sureau (40 g par litre d’eau bouillante ; infuser 15 minutes ; en boisson, à volonté)

-           Friction d’huile camphrée (2 parties) et ail pillé (1 partie) sur toute la région pulmonaire

-           Cataplasmes d’argile sur la région affectée. Tiédir l’argile et bien veiller à ce qu’elle ne refroidisse pas. La pratique naturelle cherche le réchauffement et non pas le refroidissement, sauf quand il s’agit de diminuer la fièvre.

-           Ceux qui ont de bonnes réserves vitales peuvent pratiquer le bain de siège froid (3 à 5 minutes, eau à 20-25°C, dans une pièce chauffée). Il doit toujours être suivi d’un réchauffement, sinon arrêter.

                         

A partir du moment où les fonctions digestives commenceront à être améliorées, il faut agir pour la reminéralisation :

-           Trois fois par semaine, mettre un œuf entier avec sa coquille bien nettoyée dans une tasse à café ; ajouter du jus de citron pour combler ; laisser macérer toute la nuit ; le matin, retirer l’œuf et boire le jus. (L’œuf est ensuite normalement utilisable)

-           Prendre une tisane assimilation.

                                

Pour la réforme des mauvaises habitudes, il faut agir avec progressivité et sans brusquerie. Abandonner les aliments malsains (alcool, viande, graisses animales, conserves, pain blanc, huiles et graisses industrielles, alcaloïdes…) et choisir des aliments vivants (fruits et légumes frais, crus si possible, céréales complètes, fruits secs, fromages ou yaourts, œuf, miel).

La carence en silice s’observe chez le poumon du tuberculeux, l’intestin ou l’estomac de l’ulcéreux, l’artère de l’athéromateux. La silice se trouve dans l’enveloppe des végétaux, céréales surtout. Il faut donc des céréales complètes et du pain fait avec de la farine peu blutée (90 ou 85 % maximum).

Le blé germé peut être ajouté aux aliments habituels (crudités, potages) à la dose de 2 ou 3 cuillerées à soupe par jour.

Les fruits secs sucrés (dattes, figues, raisins secs, bananes séchées, pruneaux, abricots, etc.) apportent des éléments nutritifs et reconstituants.

Les jus de légumes sont précieux (carotte, choux, betterave rouge) : un ou 2 verres par jour, de préférence entre les repas.

Ajouter beaucoup d’ail dans les plats de crudités, car l’ail est le plus efficace des antiseptiques naturels.

Le jus de citron doit être pris en petites quantités répétées (avec de l’eau froide ou chaude et du miel), car l’acide citrique est nécessaire au transport et à la fixation du calcium.

                                

La tuberculose a des origines communes avec le diabète : malnutrition, surmenage et imprudences graves.

Ceux qui se sentent déprimés, anormalement fatigués, sujets à des malaises divers, insomnies, tout autre trouble, doivent y porter remède.

Certains sujets considérés en bonne santé sont en réalité dans un état déplorable, les examens divers (radios, analyses), ne laissant parfois rien transparaître d’anormal. Les campagnes de « dépistage » sont donc dans certains cas des filtres inefficaces.

 

Le sens de l’observation et le jugement sont parfois bien plus efficaces que les interventions de laboratoires ou appareils divers. On devient vite assez sensible pour discerner les signes avant-coureurs de la maladie, à un stade où elle ne peut encore l’être selon les critères médicaux. C’est bien avant l’apparition d’une lésion ou de la présence de germes pathogènes que nous devons pouvoir déceler la maladie.

(Par exemple une personne sensible sent que l’anémie par manque de fer va arriver bien avant l’apparition du premier symptôme).

A l’inverse, les médecins ne connaissent plus les symptômes de certaines maladies, tant les examens décèlent des variations infinitésimales imperceptibles par l’être humain, qui rendent la connaissance des symptômes apparemment inutile. C’est là un autre égarement de la médecine, car les médecins doivent continuer à apprendre les symptômes des maladies, et non pas remplacer cette connaissance par celle de l’utilisation des appareils. Il ne faut pas abandonner un héritage de plusieurs siècles et millénaires de connaissances, à cause de l’apparition des appareils.

(Par exemple, les symptômes de l’anémie par manque de fer existent et il faut les connaître, quelle que soit l’efficacité des analyses pour calculer le taux de fer ou de ferritine avant que les symptômes n’apparaissent).

                               

Le cas de la tuberculose rénale se traite comme la tuberculose pulmonaire, avec des cataplasmes d’argile sur les reins à la place des poumons.            

        

ULCERE VARIQUEUX

                                  

Les ulcères proviennent de diverses causes : perforation de la veine suite à une escarre, aboutissement variqueux. Il existe aussi de tout petits ulcères par thrombose.

L'ulcère consiste à éliminer des impuretés par un exutoire de secours. Toute action strictement extérieure visant à empêcher cette expression aboutit à un retour des impuretés dans la circulation, pouvant causer de grands dégâts au cerveau ou au coeur.

La méthode naturelle n'obstruera pas la porte de sortie devenue nécessaire, du fait de l'envahissement du sang par des déches toxiques. Une fois que les impuretés peuvent enfin retrouver la voie normale d'élimination (intestin, reins, vessie), alors il devient possible de fermer l'ulcère. Le traitement naturel est donc plus long, mais l'objectif est de fermer cet ulcère définitivement.

Il s'agit donc d'entreprendre un traitement de remise en ordre général à l'intérieur : correction des erreurs alimentaires, pratique du bain de siège pour le temps du traitement, recours aux tisanes pour le foie et dépurative du sang, à la cure de citrons, à l'argile par voie buccale.

Ensuite seulement, une action locale au moyen de cataplasmes d'argile ou de feuilles de chou. Choisir le meilleur des deux, en privilégiant le cataplasme d'argile, à laisser une heure et demie environ. Les feuilles de chou, éventuellement plongées dans l'eau bouillante avant utilisation, peuvent constituer un cataplasme pour la nuit.

En cas de fortes douleurs la nuit, il est possible d'avoir recours aux compresses humides avec décoction de buis ou de vigne rouge (40 gr de feuilles par litre d'eau, bouillir 1/4 d'heure). Il est possible de faire des bains locaux tièdes, avec décotion de vigne rouge, de buis ou de varech vésiculeux (voir "Phytothérapie - Liste"), ou d'eau salée (sel marin) chaude.

Au début du traitement, l'extension de l'ulcère, soit en surface, soit en profondeur, est normale. Les tissus nécrosés se résorbent afin de laisser place à la reconstitution cellulaire. Les tissus se reconstruisent à partir du fond de l'ulcère, qui peu à peu comblent la dépression ulcéreuse.

Une fois que l'ulcère a un meilleur aspect, il faut le laisser à découvert plusieurs heures par jour. L'organisme devra ainsi reconstituer une barrière de protection. Un pansement sec peut être réalisé avec une pellicule d'oignon (petite peau très fine entre deux couches du bulbe), et un linge léger par dessus.

Après fermeture de l'ulcère, le traitement local doit être poursuivi jusqu'à consolidation. Un cataplasme d'argile sera appliqué une heure et demie à deux heures par jour. Le soir on mettra pour la nuit trois épaisseurs de feuilles de chou cru, préalablement écrasées au rouleau à pâtisserie.    

                                        

26/05/2010 

Publié dans Thérapeutique

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